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Croquis urbains

by Wazem

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1.
La tulipe Fanfan Aime jouer à cache-cache Et de pauvres types Lâchés à ses trousses Croyant l’attraper Les doigts dans le nez Perdent leurs grands airs Quand arrive l’hiver C’est kif-kif pareil kif-kif bourricot Y en a qui s' déchaînent y en a qui s'couchent tôt C'est kif-kif pareil kif-kif bourricot Y en a qui s' déchaînent y en a qui s'couchent tôt Pendant qu’ les loulous Chargent leur fusil Tirent sur tout c'qui bouge Tirent sur tout c'qui penche Pendant qu’ils s’échinent A trouver sa planque Du creux de son nid Fanfan compte les coups C’est kif-kif pareil kif-kif bourricot Y en a qui s' déchaînent y en a qui s'couchent tôt C'est kif-kif pareil kif-kif bourricot Y en a qui s' déchaînent y en a qui s'couchent tôt Qu’ils les mettent en joue En joue leurs joujoux Fanfan lui s’en fiche Au pied de sa couche Une petite bonne femme Ondule comme une flamme Découvre sa peau Pêche et abricot C’est kif-kif pareil kif-kif bourricot Y en a qui s' déchaînent y en a qui s'couchent tôt C'est kif-kif pareil kif-kif bourricot Y en a qui s' déchaînent y en a qui s'couchent tôt
2.
Je donnerais ma fortune Pour renaître sans tune Et rêver de conquêtes Les yeux dans mon assiette Pour faire bouger les choses Le monde en première classe Moins j’y crois mieux j’en cause Les yeux dans la glace Mais ma vie n’est qu’ennui Tout m’arrive tout cuit Sans un mot on me sert J’ai jamais rien à faire Ma vie n’est qu’ennui Tout m’arrive tout cuit Ma vie n’est qu’ennui Tout m’arrive tout cuit Mes amis de fortune Ne connaissent que des fêtes Où l’on boit où l’on fume Avec des hommes de lettres De ces grands voyageurs Equipés multi-poches De ces libres penseurs Qui nous jouent leur cinoche A coups de vin bio Ça commence à tanguer Ça se tape dans le dos Et ça devient grossier Ma vie n’est qu’ennui Tout m’arrive tout cuit Ma vie n’est qu’ennui Tout m’arrive tout cuit Quand je rentre chez moi Le plus souvent bredouille J’enfile un pyjama Qui chaqu’ fois m’ fout les boules Et tout seul sous les draps J’écoute un bon vieux disque Il m’emmène à Cuba Dans des coins exotiques Je m’endors en rêvant Ouais c’est moi la canaille Je me réveille content D’avoir livré bataille Ma vie n’est qu’ennui Tout m’arrive tout cuit Ma vie n’est qu’ennui Tout m’arrive tout cuit
3.
Petit bobo deviendra grand Moche et costaud bête et méchant Petit bobo deviendra grand De tous les maux voici le plus chiant L'aphte vous connaissez l'aphte Au début ça fait comme une bulle d’air Nichée comme par hasard dans les muqueuses de la bouche Elle bondit toute gentille sur la langue On la cale on la fait rouler entre les dents La jonglerie quand c’est gratuit c’est amusant Mais après la bulle d’air Se réincarne en chair à vif Et là c’est vous qui êtes la quille Le petit bout de chair vous pourrit la vie Un peu comme un poisson qu’aurait Mordu à l’hameçon lequel Des deux est l’plus mordu entre L’hameçon et le poisson Pour sûr c’est le poisson c’est-à- Dire vous la fois où vous aviez L’air con ne sachant pas quoi faire De l’aphte. Petit bobo deviendra grand Moche et costaud bête et méchant Petit bobo deviendra grand De tous les maux voici le plus chiant Le panaris vous connaissez le panaris Le mot en soi peut être joli Quand on sait pas on croit que c’est le paradis Où c'qu'y aurait plein de canaris alors qu'en en fait pas du tout Le doigt malade grossit d’heure en heure Passe du rouge au marron, vous balisez Là-dessous ce n'est pas joli joli Là-dessous y a que des ennuis Petit charnier plein à ras bord De microbes carnassiers qui vous donneraient la mort C’est vite l’enfer ils savent croquer A chaqu' pulsion du cœur vous re- Ssentez comme une pince dans toutes Les veines de votre corps Cette fois vous êtes mordu par le Bout d'pus au nom pourri sorti Tout droit d'une poésie tordue De ouf Petit bobo deviendra grand Moche et costaud bête et méchant Petit bobo deviendra grand De tous les maux voici le plus chiant Vous connaissez peut-être Le concept de la rage de dent Orage dehors désespoir dedans Vous souffrez, que fait le médicament Y a de quoi rêver d’être une poule Puisque les poules n’auront jamais de dents Y a de quoi envier les grands-mères et leurs dentiers Et les grands-pères qui savent s’en passer Purée yaourt et compotine A chaque menu la même tambouille Vous gémissez comme un chien Ça pique ça tord ça brûle vous Ne pouvez pas dormir ni Manger du tout Le pire du pire c’est que ça dure Et que rien n’empêche les aph - -tes et les panaris de vous Coller Petit bobo deviendra grand Et moche et bête Petit bobo deviendra grand Et moche et bête Petit bobo deviendra grand Et moche et bête Petit bobo deviendra grand Et moche et ...
4.
Face au Cambrai et au Londres & machin J’ attendais que passe le noctambule Les deux hôtels couverts de fraîchin Regorgeaient de drôles de créatures Par une fenêtre du logeur cambrésien On dirait qu'ils s'aiment se frottent le ventre A foutre le feu aux yeux du voisin S’endorment les plumes écrasées contentes Dans une salle de bain du Londres bidule Je vois un menton collé à un autre Relève la tête belle libellule Lui se croit bon il en a vu d'autres Face au Cambrai… La demoiselle et le chasseur de tête Jouaient comme des chats au Londres machin-chose Couverte du niais elle se trouvait bête N'osant pas cette fois tanguer du bassin Il sifflotait nu un cantique qui s'érode Logé au Cambrai c'est un texan crétin La preuve en est le vieux tatouage du God bless you Et la chapelle aux reflets rouquins Face au Cambrai ... Ils s'en mettaient plein la panse Fouillant les ruelles cueillant les bons à rien De gentils gens sales qui avec aisance Noyaient le scandale de n'être que terriens Moi je glosais j'attendais le noctambule Revenant raide d'une fête sans fin Je cuvais sec sur mon banc mes gélules Face aux hôtels aux fenêtres de parpaings
5.
On n’a pas fini de tomber des nues Dans tout le pays le diable est venu Pour chauffer des types Qui meurent lentement Des produits toxiques Font tomber leurs dents Et voilà qu’ils s’excitent A damner les fainéants Et autres parasites Aussi pourris des dents Comme quoi faut la santé pour se rappeler Qu’on n'est pas né pour crever à vivoter On n’a pas fini de tomber des nues Dans tout le pays le diable est venu Et même les trimeurs Usés de fatigue Tenus par la peur Sur les talus se brisent Les tourments intérieurs Font maintenant recette Il y a tant de douleurs Ravalées en cachette Comme quoi faut la santé pour se rappeler Qu’on n'est pas né pour crever à vivoter On n’a pas fini de tomber des nues Dans tout le pays le diable est venu Rire avec des hommes Qui n’pensent qu’à leur pomme Palpent la monnaie Étouffent de graisse D’autres comptent les années A ramasser des miettes Espérant oublier Les regards qu’on leur jette Comme quoi faut la santé pour se rappeler Qu’on n'est pas né pour crever à vivoter On n’a pas fini de tomber des nues On n’a pas fini de tomber des nues
6.
Les piments 03:44
Qui aime les piments est aussi leur victime Il tombe dans le panneau écoute ses papilles Il connaît à l' avance le scénario du drame Candide chaque fois il croque dans la flamme Sa langue est pendue sa langue est brûlante Il transpire des yeux et voici qu'il déjante Il se fait le légume d'une tendre cantinière Puis il reste planté tout seul dans la chaumière La peau est dure celle des piments Qu'ils seraient doux mais comme ils mentent Pour balader tous les gourmands Les affamés tous les perdants Ça brûle toujours en bouche personne ne sait quoi faire Qui pourrait soulager le cœur qui vit l'enfer Le pire serait de boire la drôle de chaleur Est pile venue s’asseoir au milieu du moteur A la fin de l'histoire le feu fragile s'arrête Et puis comme par hasard avec lui les promesses Qui aime les piments est aussi leur victime L'idée de mordre encore à chaque fois le taquine La peau est dure celle des piments Qu'ils seraient doux mais comme ils mentent Pour balader tous les gourmands Les affamés tous les perdants La peau est dure celle des piments Qu'ils seraient doux mais comme ils mentent Pour balader tous les poivrons Rouges verts ou jaunes et vous pauvres marrons
7.
Les marins 03:32
On en voit passer de drôles de marins Quarante projets dans le sac à main Partir au loin bouffer du kilomètre Eviter haut la main le danger les bêtes C’est tout ce qu’on sait De leur métier Quand on n’a jamais Quitté le plancher Tout entier dévoués au superbe dessein De mettre à l’arrivée la foule au parfum En tout virtuose en vers comme en prose Bousculant les choses en un mot ils osent C’est tout ce qu’on sait De leur métier Quand on n’a jamais Quitté le plancher Un jour ils préviennent bientôt ils arrivent Leurs poches sont pleines de ruses et de rimes Ils ont fait des ronds et puis un grand tour Oh le joli rond l'aller le retour Un coup d’épée dans l’eau les voilà toutes gaîtes Pourquoi faire les beaux ça ne vaut pas la messe Pourtant il faut les voir quand ils enchaînent Leurs foutues histoires leur bonté malsaine Pourtant il faut les voir c’est toujours les mêmes De père en fils à croire que c’est dans les gènes C’est tout ce qu’on sait De leur métier Quand on n’a jamais Quitté le plancher On en voit passer de drôles de marins Quarante projets dans le sac à main Partir au loin bouffer du kilomètre Éviter haut la main le danger les bêtes C’est tout ce qu’on sait De leur métier Quand on n’a jamais Quitté le plancher
8.
Quatre quadragénaires Quatre belles blondes N’ayant rien d’autre à faire Décortiquaient le monde. On aurait dit des sœurs Des dragueuses de fond Quatre reines de cœur Dépourvues d’illusions. C’est le gang des quadras Ça coince quand j’en parle Allez savoir pourquoi Je perds les pédales. C'est le gang des quadras Ça coince quand j’en parle Allez savoir pourquoi Je perds les pédales. Elles comparaient leurs maris L’odeur quand ils transpirent Le ventre les habits Le bruit quand ils respirent. De tendres chérubins Les rappelaient à l’ordre C’est qu’ils ont toujours faim A leur âge faut qu’çà morde. C’est le gang des quadras Ça coince quand j’en parle Allez savoir pourquoi Je perds les pédales. C'est le gang des quadras Ça coince quand j’en parle Allez savoir pourquoi Je perds les pédales. Connues à leur travail Pour jouer parfois des poings Repoussant les gros mâles Me préférant de loin. Happées par des machines A tricoter des pulls Isolées des copines Chacune dans sa petite bulle. N’y voyant pas d’obstacle J’espérais pour de bon Causer avec les quatre Sous le même édredon Je redresse encore des plaques Et je resserre toujours des boulons Au milieu d'automates Devenus mes compagnons. C'est le gang des quadras Ça coince quand j’en parle Allez savoir pourquoi Je perds les pédales. C'est le gang des quadras Ça coince quand j’en parle Allez savoir pourquoi Je perds les pédales.
9.
Vieil animal 03:20
Quitte ton air léguminal N'essaie pas de rire Tel que tu es là tu te ferais mal Ose juste frémir. Enlève ton écharpe et ouvre Ton col de chemise Evite les couleurs pâles Elles soulignent tes tempes grises. Respire un peu vieil animal Je sais je sais dans tes tuyaux Une oppression se trimballe Faisons-lui la peau. Rappelle-toi nous rêvions de mitraille De corsaires de magots Loin de notre village natal Qui dévorait les marmots. Force-toi fais escale Et cesse de courir Devant le temps est impartial Il veut tous nous saisir. Respire un peu ... Tu es marrant quand tu râles Maintenant arrête Il est temps vieil animal S'il-te-plaît arrête Quitte ton air léguminal N'essaie pas de rire Tel que tu es là tu te ferais mal Ose juste frémir. Respire un peu ...
10.
C'était le temps de la crise Je faisais le laveur de vitres Armé de patience soumise J’œuvrais dans des bureaux très chics Épuisé par les réprimandes J'ai osé changer de boutique Je suis allé tenter ma chance Dans le métier d'homme-sandwich Le travail est simple à l’extrême Marcher courir le plus possible Maquiller les rides les cernes Si l’on veut attraper la cible Me voilà porteur de deux planches Deux affiches collées bien en vue Je me raidis d’importance Et je vais sillonner les rues Approchez regardez mes affiches Peu après que vous les ayez vues Vous cess'rez à jamais d'être triste Approchez vous n'serez pas déçus Une jolie fée par devant Menue madame sourit sans cesse M'offre une vue ma foi plongeante Sur la beauté, sur la jeunesse Le monsieur placardé dans mon dos Bronzé comme une carotte nouvelle Port' un' pair' de boucles d'oreille Et arbore la boule à zéro Comme ça il a l'air sympathique Le clin d’œil le sourire brillant Méfiez-vous de son gimmick Croyez-moi je vous dis qu'il ment Prenez garde à la duperie La fée ne sourit que pour vous Elle va fixer dans votre esprit Quelques images et des mots doux Approchez regardez mes affiches Peu après que vous les ayez vues Vous cess'rez à jamais d'être triste Approchez vous n'serez pas déçus Pour vous résumer le tableau Mes deux acolytes dos à dos Prêchent les vertus récurantes De flacons aux formules déprimantes Moi j’ai l’humeur grise Je ne suis qu'un homme-sandwich Dans la rue tout le monde se fiche De ma pomme et de mes bêtises Approchez regardez mes affiches Peu après que vous les ayez vues Vous cess'rez à jamais d'être triste Et laissez-moi croquer de votre plus-value
11.
Béatrice 03:32
Tous les soirs il pleut en pente Au-dessus d’où je niche L’eau dégouline haletante C’est mon ruisseau factice Tous les soirs rayonne délicate Une ampoule bête et magique Une fée entourée de couleur opaque C’est ma bougie postiche Et là sous le toit c’est chez moi c’est mon grenier Tout est gai tout est triste je déchante J’attends la visite de l’ambassadrice de la Beauté J’attends Béatrice qui va débarquer Mon toit est un ciel oblique Percé de lucarnes bâillantes Où passe la lune lunatique Et les étoiles filantes Je fais le même vœu d’office Une main soulève la trappe Le plancher grince le plancher crisse Elle approche et me happe Et là sous le toit … Sous mon toit la pluie entre L’eau dévale l’ampoule pétille Les lucarnes sont béantes Ni lune ni étoile ne brille Il me manque le bel ange Ses yeux gais ses yeux tristes Ses yeux quand ils me mangent Ses yeux obliques Je voudrais me sauver de chez moi de mon grenier Tout est gai tout est triste je déchante J'attends la visite de l'ambassadrice de la Beauté J'attends Béatrice qui va débarquer Avec ses grands airs et ses yeux gris vert Ses gants de velours et ses parfums lourds Et son dos splendide jetée où je me suis brisé Peut-être que Béatrice s’en est allée Commettant l’injustice de m'oublier
12.
na-na-na name-droppin' na-na-na name-droppin' na-na-na name-droppin' na-na-na name, name-droppin' Les départements et les restaurants C'est pour déplacer le même évènement Je parle de la vie et bien sûr des vrais gens Tendresse empathie et bons sentiments Les octosyllabes c'est mon ptit secret Le phrasé bien stable je retombe sur mes pieds On me traite de fils de quand je vais en province Fils de bourges ou de pute c'est pareil depuis Reims Chanteur français à la voix fragile Je manie les clichés de la vie intime Deux-trois couplets deux ou trois rimes Et quand je manque d'idées je fais du name-droppin' Les marques de slips je dis pourquoi pas Et les noms de villes parce qu'il y a du choix Je fais des rimes en r sauf avec nucléaire J' voudrais pas inquiéter mon public éclairé Et un magasine pour doubler la rime Des noms de journaux quand il manque un mot Les noms d'écrivains et ceux du bottin Donnent de jolis titres et la rime riche Chanteur français à la voix fragile Je manie les clichés de la vie intime Deux-trois couplets deux ou trois rimes Et quand je manque d'idées je fais du name-droppin' na-na-na name-droppin' na-na-na name-droppin' na-na-na name-droppin' na-na-na name, name-droppin'

about

Sur les plateformes et en version solide depuis le 1er février 2021.
Infos sur www.wazem.be

credits

released March 16, 2021

Philippe Dubrulle : paroles, musique & chant
Frédéric Maury : piano, arrangements & choeurs

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all rights reserved

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Wazem Saint Quentin, France

Wazem chante la ville. Celle qui abrite toutes sortes de personnages installés de longue date ou bien de passage. La ville fourmilière, lieu de brassage, de cohabitation et de déambulation. La ville comme carrefour du monde qui invite au rêve et à l’évasion.
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