1. |
La tulipe Fanfan
02:38
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La tulipe Fanfan
Aime jouer à cache-cache
Et de pauvres types
Lâchés à ses trousses
Croyant l’attraper
Les doigts dans le nez
Perdent leurs grands airs
Quand arrive l’hiver
C’est kif-kif pareil kif-kif bourricot
Y en a qui s' déchaînent y en a qui s'couchent tôt
C'est kif-kif pareil kif-kif bourricot
Y en a qui s' déchaînent y en a qui s'couchent tôt
Pendant qu’ les loulous
Chargent leur fusil
Tirent sur tout c'qui bouge
Tirent sur tout c'qui penche
Pendant qu’ils s’échinent
A trouver sa planque
Du creux de son nid
Fanfan compte les coups
C’est kif-kif pareil kif-kif bourricot
Y en a qui s' déchaînent y en a qui s'couchent tôt
C'est kif-kif pareil kif-kif bourricot
Y en a qui s' déchaînent y en a qui s'couchent tôt
Qu’ils les mettent en joue
En joue leurs joujoux
Fanfan lui s’en fiche
Au pied de sa couche
Une petite bonne femme
Ondule comme une flamme
Découvre sa peau
Pêche et abricot
C’est kif-kif pareil kif-kif bourricot
Y en a qui s' déchaînent y en a qui s'couchent tôt
C'est kif-kif pareil kif-kif bourricot
Y en a qui s' déchaînent y en a qui s'couchent tôt
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2. |
Tout m'arrive tout cuit
02:40
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Je donnerais ma fortune
Pour renaître sans tune
Et rêver de conquêtes
Les yeux dans mon assiette
Pour faire bouger les choses
Le monde en première classe
Moins j’y crois mieux j’en cause
Les yeux dans la glace
Mais ma vie n’est qu’ennui
Tout m’arrive tout cuit
Sans un mot on me sert
J’ai jamais rien à faire
Ma vie n’est qu’ennui
Tout m’arrive tout cuit
Ma vie n’est qu’ennui
Tout m’arrive tout cuit
Mes amis de fortune
Ne connaissent que des fêtes
Où l’on boit où l’on fume
Avec des hommes de lettres
De ces grands voyageurs
Equipés multi-poches
De ces libres penseurs
Qui nous jouent leur cinoche
A coups de vin bio
Ça commence à tanguer
Ça se tape dans le dos
Et ça devient grossier
Ma vie n’est qu’ennui
Tout m’arrive tout cuit
Ma vie n’est qu’ennui
Tout m’arrive tout cuit
Quand je rentre chez moi
Le plus souvent bredouille
J’enfile un pyjama
Qui chaqu’ fois m’ fout les boules
Et tout seul sous les draps
J’écoute un bon vieux disque
Il m’emmène à Cuba
Dans des coins exotiques
Je m’endors en rêvant
Ouais c’est moi la canaille
Je me réveille content
D’avoir livré bataille
Ma vie n’est qu’ennui
Tout m’arrive tout cuit
Ma vie n’est qu’ennui
Tout m’arrive tout cuit
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3. |
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Petit bobo deviendra grand
Moche et costaud bête et méchant
Petit bobo deviendra grand
De tous les maux voici le plus chiant
L'aphte vous connaissez l'aphte
Au début ça fait comme une bulle d’air
Nichée comme par hasard dans les muqueuses de la bouche
Elle bondit toute gentille sur la langue
On la cale on la fait rouler entre les dents
La jonglerie quand c’est gratuit c’est amusant
Mais après la bulle d’air
Se réincarne en chair à vif
Et là c’est vous qui êtes la quille
Le petit bout de chair vous pourrit la vie
Un peu comme un poisson qu’aurait
Mordu à l’hameçon lequel
Des deux est l’plus mordu entre
L’hameçon et le poisson
Pour sûr c’est le poisson c’est-à-
Dire vous la fois où vous aviez
L’air con ne sachant pas quoi faire
De l’aphte.
Petit bobo deviendra grand
Moche et costaud bête et méchant
Petit bobo deviendra grand
De tous les maux voici le plus chiant
Le panaris vous connaissez le panaris
Le mot en soi peut être joli
Quand on sait pas on croit que c’est le paradis
Où c'qu'y aurait plein de canaris alors qu'en en fait pas du tout
Le doigt malade grossit d’heure en heure
Passe du rouge au marron, vous balisez
Là-dessous ce n'est pas joli joli
Là-dessous y a que des ennuis
Petit charnier plein à ras bord
De microbes carnassiers qui vous donneraient la mort
C’est vite l’enfer ils savent croquer
A chaqu' pulsion du cœur vous re-
Ssentez comme une pince dans toutes
Les veines de votre corps
Cette fois vous êtes mordu par le
Bout d'pus au nom pourri sorti
Tout droit d'une poésie tordue
De ouf
Petit bobo deviendra grand
Moche et costaud bête et méchant
Petit bobo deviendra grand
De tous les maux voici le plus chiant
Vous connaissez peut-être
Le concept de la rage de dent
Orage dehors désespoir dedans
Vous souffrez, que fait le médicament
Y a de quoi rêver d’être une poule
Puisque les poules n’auront jamais de dents
Y a de quoi envier les grands-mères et leurs dentiers
Et les grands-pères qui savent s’en passer
Purée yaourt et compotine
A chaque menu la même tambouille
Vous gémissez comme un chien
Ça pique ça tord ça brûle vous
Ne pouvez pas dormir ni
Manger du tout
Le pire du pire c’est que ça dure
Et que rien n’empêche les aph -
-tes et les panaris de vous
Coller
Petit bobo deviendra grand
Et moche et bête
Petit bobo deviendra grand
Et moche et bête
Petit bobo deviendra grand
Et moche et bête
Petit bobo deviendra grand
Et moche et ...
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4. |
Face au Cambrai
03:30
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Face au Cambrai et au Londres & machin
J’ attendais que passe le noctambule
Les deux hôtels couverts de fraîchin
Regorgeaient de drôles de créatures
Par une fenêtre du logeur cambrésien
On dirait qu'ils s'aiment se frottent le ventre
A foutre le feu aux yeux du voisin
S’endorment les plumes écrasées contentes
Dans une salle de bain du Londres bidule
Je vois un menton collé à un autre
Relève la tête belle libellule
Lui se croit bon il en a vu d'autres
Face au Cambrai…
La demoiselle et le chasseur de tête
Jouaient comme des chats au Londres machin-chose
Couverte du niais elle se trouvait bête
N'osant pas cette fois tanguer du bassin
Il sifflotait nu un cantique qui s'érode
Logé au Cambrai c'est un texan crétin
La preuve en est le vieux tatouage du God bless you
Et la chapelle aux reflets rouquins
Face au Cambrai ...
Ils s'en mettaient plein la panse
Fouillant les ruelles cueillant les bons à rien
De gentils gens sales qui avec aisance
Noyaient le scandale de n'être que terriens
Moi je glosais j'attendais le noctambule
Revenant raide d'une fête sans fin
Je cuvais sec sur mon banc mes gélules
Face aux hôtels aux fenêtres de parpaings
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5. |
Le diable est venu
02:17
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On n’a pas fini de tomber des nues
Dans tout le pays le diable est venu
Pour chauffer des types
Qui meurent lentement
Des produits toxiques
Font tomber leurs dents
Et voilà qu’ils s’excitent
A damner les fainéants
Et autres parasites
Aussi pourris des dents
Comme quoi faut la santé pour se rappeler
Qu’on n'est pas né pour crever à vivoter
On n’a pas fini de tomber des nues
Dans tout le pays le diable est venu
Et même les trimeurs
Usés de fatigue
Tenus par la peur
Sur les talus se brisent
Les tourments intérieurs
Font maintenant recette
Il y a tant de douleurs
Ravalées en cachette
Comme quoi faut la santé pour se rappeler
Qu’on n'est pas né pour crever à vivoter
On n’a pas fini de tomber des nues
Dans tout le pays le diable est venu
Rire avec des hommes
Qui n’pensent qu’à leur pomme
Palpent la monnaie
Étouffent de graisse
D’autres comptent les années
A ramasser des miettes
Espérant oublier
Les regards qu’on leur jette
Comme quoi faut la santé pour se rappeler
Qu’on n'est pas né pour crever à vivoter
On n’a pas fini de tomber des nues
On n’a pas fini de tomber des nues
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6. |
Les piments
03:44
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Qui aime les piments est aussi leur victime
Il tombe dans le panneau écoute ses papilles
Il connaît à l' avance le scénario du drame
Candide chaque fois il croque dans la flamme
Sa langue est pendue sa langue est brûlante
Il transpire des yeux et voici qu'il déjante
Il se fait le légume d'une tendre cantinière
Puis il reste planté tout seul dans la chaumière
La peau est dure celle des piments
Qu'ils seraient doux mais comme ils mentent
Pour balader tous les gourmands
Les affamés tous les perdants
Ça brûle toujours en bouche personne ne sait quoi faire
Qui pourrait soulager le cœur qui vit l'enfer
Le pire serait de boire la drôle de chaleur
Est pile venue s’asseoir au milieu du moteur
A la fin de l'histoire le feu fragile s'arrête
Et puis comme par hasard avec lui les promesses
Qui aime les piments est aussi leur victime
L'idée de mordre encore à chaque fois le taquine
La peau est dure celle des piments
Qu'ils seraient doux mais comme ils mentent
Pour balader tous les gourmands
Les affamés tous les perdants
La peau est dure celle des piments
Qu'ils seraient doux mais comme ils mentent
Pour balader tous les poivrons
Rouges verts ou jaunes et vous pauvres marrons
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7. |
Les marins
03:32
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On en voit passer de drôles de marins
Quarante projets dans le sac à main
Partir au loin bouffer du kilomètre
Eviter haut la main le danger les bêtes
C’est tout ce qu’on sait
De leur métier
Quand on n’a jamais
Quitté le plancher
Tout entier dévoués au superbe dessein
De mettre à l’arrivée la foule au parfum
En tout virtuose en vers comme en prose
Bousculant les choses en un mot ils osent
C’est tout ce qu’on sait
De leur métier
Quand on n’a jamais
Quitté le plancher
Un jour ils préviennent bientôt ils arrivent
Leurs poches sont pleines de ruses et de rimes
Ils ont fait des ronds et puis un grand tour
Oh le joli rond l'aller le retour
Un coup d’épée dans l’eau les voilà toutes gaîtes
Pourquoi faire les beaux ça ne vaut pas la messe
Pourtant il faut les voir quand ils enchaînent
Leurs foutues histoires leur bonté malsaine
Pourtant il faut les voir c’est toujours les mêmes
De père en fils à croire que c’est dans les gènes
C’est tout ce qu’on sait
De leur métier
Quand on n’a jamais
Quitté le plancher
On en voit passer de drôles de marins
Quarante projets dans le sac à main
Partir au loin bouffer du kilomètre
Éviter haut la main le danger les bêtes
C’est tout ce qu’on sait
De leur métier
Quand on n’a jamais
Quitté le plancher
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8. |
Le gang des quadras
02:55
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Quatre quadragénaires
Quatre belles blondes
N’ayant rien d’autre à faire
Décortiquaient le monde.
On aurait dit des sœurs
Des dragueuses de fond
Quatre reines de cœur
Dépourvues d’illusions.
C’est le gang des quadras
Ça coince quand j’en parle
Allez savoir pourquoi
Je perds les pédales.
C'est le gang des quadras
Ça coince quand j’en parle
Allez savoir pourquoi
Je perds les pédales.
Elles comparaient leurs maris
L’odeur quand ils transpirent
Le ventre les habits
Le bruit quand ils respirent.
De tendres chérubins
Les rappelaient à l’ordre
C’est qu’ils ont toujours faim
A leur âge faut qu’çà morde.
C’est le gang des quadras
Ça coince quand j’en parle
Allez savoir pourquoi
Je perds les pédales.
C'est le gang des quadras
Ça coince quand j’en parle
Allez savoir pourquoi
Je perds les pédales.
Connues à leur travail
Pour jouer parfois des poings
Repoussant les gros mâles
Me préférant de loin.
Happées par des machines
A tricoter des pulls
Isolées des copines
Chacune dans sa petite bulle.
N’y voyant pas d’obstacle
J’espérais pour de bon
Causer avec les quatre
Sous le même édredon
Je redresse encore des plaques
Et je resserre toujours des boulons
Au milieu d'automates
Devenus mes compagnons.
C'est le gang des quadras
Ça coince quand j’en parle
Allez savoir pourquoi
Je perds les pédales.
C'est le gang des quadras
Ça coince quand j’en parle
Allez savoir pourquoi
Je perds les pédales.
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9. |
Vieil animal
03:20
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Quitte ton air léguminal
N'essaie pas de rire
Tel que tu es là tu te ferais mal
Ose juste frémir.
Enlève ton écharpe et ouvre
Ton col de chemise
Evite les couleurs pâles
Elles soulignent tes tempes grises.
Respire un peu vieil animal
Je sais je sais dans tes tuyaux
Une oppression se trimballe
Faisons-lui la peau.
Rappelle-toi nous rêvions de mitraille
De corsaires de magots
Loin de notre village natal
Qui dévorait les marmots.
Force-toi fais escale
Et cesse de courir
Devant le temps est impartial
Il veut tous nous saisir.
Respire un peu ...
Tu es marrant quand tu râles
Maintenant arrête
Il est temps vieil animal
S'il-te-plaît arrête
Quitte ton air léguminal
N'essaie pas de rire
Tel que tu es là tu te ferais mal
Ose juste frémir.
Respire un peu ...
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10. |
L'homme-sandwich
03:46
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C'était le temps de la crise
Je faisais le laveur de vitres
Armé de patience soumise
J’œuvrais dans des bureaux très chics
Épuisé par les réprimandes
J'ai osé changer de boutique
Je suis allé tenter ma chance
Dans le métier d'homme-sandwich
Le travail est simple à l’extrême
Marcher courir le plus possible
Maquiller les rides les cernes
Si l’on veut attraper la cible
Me voilà porteur de deux planches
Deux affiches collées bien en vue
Je me raidis d’importance
Et je vais sillonner les rues
Approchez regardez mes affiches
Peu après que vous les ayez vues
Vous cess'rez à jamais d'être triste
Approchez vous n'serez pas déçus
Une jolie fée par devant
Menue madame sourit sans cesse
M'offre une vue ma foi plongeante
Sur la beauté, sur la jeunesse
Le monsieur placardé dans mon dos
Bronzé comme une carotte nouvelle
Port' un' pair' de boucles d'oreille
Et arbore la boule à zéro
Comme ça il a l'air sympathique
Le clin d’œil le sourire brillant
Méfiez-vous de son gimmick
Croyez-moi je vous dis qu'il ment
Prenez garde à la duperie
La fée ne sourit que pour vous
Elle va fixer dans votre esprit
Quelques images et des mots doux
Approchez regardez mes affiches
Peu après que vous les ayez vues
Vous cess'rez à jamais d'être triste
Approchez vous n'serez pas déçus
Pour vous résumer le tableau
Mes deux acolytes dos à dos
Prêchent les vertus récurantes
De flacons aux formules déprimantes
Moi j’ai l’humeur grise
Je ne suis qu'un homme-sandwich
Dans la rue tout le monde se fiche
De ma pomme et de mes bêtises
Approchez regardez mes affiches
Peu après que vous les ayez vues
Vous cess'rez à jamais d'être triste
Et laissez-moi croquer de votre plus-value
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11. |
Béatrice
03:32
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Tous les soirs il pleut en pente
Au-dessus d’où je niche
L’eau dégouline haletante
C’est mon ruisseau factice
Tous les soirs rayonne délicate
Une ampoule bête et magique
Une fée entourée de couleur opaque
C’est ma bougie postiche
Et là sous le toit c’est chez moi c’est mon grenier
Tout est gai tout est triste je déchante
J’attends la visite de l’ambassadrice de la Beauté
J’attends Béatrice qui va débarquer
Mon toit est un ciel oblique
Percé de lucarnes bâillantes
Où passe la lune lunatique
Et les étoiles filantes
Je fais le même vœu d’office
Une main soulève la trappe
Le plancher grince le plancher crisse
Elle approche et me happe
Et là sous le toit …
Sous mon toit la pluie entre
L’eau dévale l’ampoule pétille
Les lucarnes sont béantes
Ni lune ni étoile ne brille
Il me manque le bel ange
Ses yeux gais ses yeux tristes
Ses yeux quand ils me mangent
Ses yeux obliques
Je voudrais me sauver de chez moi de mon grenier
Tout est gai tout est triste je déchante
J'attends la visite de l'ambassadrice de la Beauté
J'attends Béatrice qui va débarquer
Avec ses grands airs et ses yeux gris vert
Ses gants de velours et ses parfums lourds
Et son dos splendide jetée où je me suis brisé
Peut-être que Béatrice s’en est allée
Commettant l’injustice de m'oublier
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12. |
Na-na-na name-dropping
02:45
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na-na-na name-droppin'
na-na-na name-droppin'
na-na-na name-droppin'
na-na-na name, name-droppin'
Les départements et les restaurants
C'est pour déplacer le même évènement
Je parle de la vie et bien sûr des vrais gens
Tendresse empathie et bons sentiments
Les octosyllabes c'est mon ptit secret
Le phrasé bien stable je retombe sur mes pieds
On me traite de fils de quand je vais en province
Fils de bourges ou de pute c'est pareil depuis Reims
Chanteur français à la voix fragile
Je manie les clichés de la vie intime
Deux-trois couplets deux ou trois rimes
Et quand je manque d'idées je fais du name-droppin'
Les marques de slips je dis pourquoi pas
Et les noms de villes parce qu'il y a du choix
Je fais des rimes en r sauf avec nucléaire
J' voudrais pas inquiéter mon public éclairé
Et un magasine pour doubler la rime
Des noms de journaux quand il manque un mot
Les noms d'écrivains et ceux du bottin
Donnent de jolis titres et la rime riche
Chanteur français à la voix fragile
Je manie les clichés de la vie intime
Deux-trois couplets deux ou trois rimes
Et quand je manque d'idées je fais du name-droppin'
na-na-na name-droppin'
na-na-na name-droppin'
na-na-na name-droppin'
na-na-na name, name-droppin'
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Wazem Saint Quentin, France
Wazem chante la ville. Celle qui abrite toutes sortes de personnages installés de longue date ou bien de passage. La ville
fourmilière, lieu de brassage, de cohabitation et de déambulation. La ville comme carrefour du monde qui invite au rêve et à l’évasion.
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